• Soufflés Au Chocolat de PATRICK

    Je dois dire qu'il est rare de pouvoir résister au chocolat

    et a vrai dire je n'y  ai pas résisté ^w^ voici des petits soufflés

    trés gourmands tirer du blog de PATRICK

    aussi la recette se trouve comme d'habitude sur mon blog

    mére hihi  ici  LE BLOG DE SOUSOU

    souffle-chocolat-003.JPG


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  • Commentaires

    1
    Jeudi 8 Mars 2012 à 20:59

    C'est en te souhaitant une bonne journée de la femme que je passe faire mon coucou.

    bise étoilée

    2
    Vendredi 9 Mars 2012 à 08:41

    This is looking like Chocolate Cookiee. Is it?

    Good Day.

    3
    Vendredi 9 Mars 2012 à 10:30

    un délice ma chère et x2

    4
    Vendredi 9 Mars 2012 à 14:47

    bonne apres midi, t'a enlever les commentaires d'hier sur cette article?? bisous.

    5
    Vendredi 9 Mars 2012 à 15:41

    tu as fait le ménage dans tes comms, je ferais bien d'en faire autant ;=)
    c'est par une superbe journée que je reprends le chemin des blogs.
    bonne journée

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    6
    Samedi 10 Mars 2012 à 12:50

    bisous sous un ciel gris après la belle matinée d'hier ... ce samedi j'ai envie de cooconing au chaud ...et je vais encore vous mettre un poème ... oui je sais tout le monde n'aime pas mais là j'ai choisit du

    william Blake

     

     

     

     

     

     

     

     

    AUGURES D’INNOCENCE

     

     

     

     

     

    Voir le monde en un grain de sable,

     

    Un ciel en une fleur des champs,

     

    Retenir l’infini dans la paume des mains

     

    Et l’éternité dans une heure.

     

     

     

    Rouge-gorge mis en cage,

     

    Voilà tout le ciel en rage.

     

    Un colombier plein de colombes et de ramiers

     

    Fait frissonner l’enfer en tous ses ateliers.

     

     

     

    Un chien qui meurt au seuil de la maison du maître

     

    Prononce que l’Etat bientôt va disparaître.

     

    Cheval frappé sur le chemin

     

    Réclame du sang humain.

     

    A chaque cri plaintif du lièvre que l’on chasse

     

    C’est un fil de la cervelle qui casse.

     

    Alouette à l’aile blessée

     

    Un chérubin cesse de chanter.

     

    Le coq dressé pour le combat,

     

    Fait du soleil levant l’effroi.

     

    Tout hurlement de loup, de lion sur la terre

     

    Réveille une âme et la retire hors de l’enfer.

     

     

     

    Le cerf errant par les taillis

     

    Tient l’âme humaine hors du souci.

     

    L’agneau prétexte du pêché

     

    Pardonne au couteau du boucher.

     

     

     

    Chauve-souris volant lorsque tombe le soir

     

    Fuit l’esprit de celui qui n’a pas voulu croire.

     

    La chouette, dans la nuit, en appelant

     

    Dit la frayeur des mécréants.

     

    As-tu blessé le roitelet ?

     

    Hommes ne t’aimeront jamais.

     

     

     

    Qui a mis le bœuf en courroux

     

    De femme n’aura les yeux doux.

     

    L’enfant cruel qui tue la mouche,

     

    L’araignée lui sera farouche.

     

    Qui tourmente du hanneton l’esprit

     

    Tisse une charmille en fin de nuit.

     

    La chenille sur la feuille

     

    Redit de ta mère le deuil.

     

    Ne tue papillon ni phalène

     

    Crainte qu’à Jugement ne viennes.

     

     

     

    Qui pour la guerre un cheval dressera

     

    Barre du Pôle jamais ne passera.

     

    Le chien du mendiant, le chat de la veuve,

     

    Nourris-les, tu feras peau neuve.

     

    La mouche qui, chantant l’été, bourdonne

     

    La calomnie vous l’empoisonne.

     

    Poison de vipère et d’orvet

     

    Sous le pas d’Envie il se fait.

     

    Le poison tueur de l’abeille,

     

    L’artiste jaloux le réveille

     

    Les vêtements royaux, les hardes du mendiant

     

    Prolifèrent dans le bagage de l’avare.

     

    Vérité dite à fin méchante

     

    Bat tout mensonge que tu inventes.

     

     

     

    Il est bien qu’ainsi tout se fonde :

     

    Pour joie et peine homme fut fait,

     

    Et quand nous savons bien que c’est,

     

    Nous allons saufs de par le monde.

     

    Joie et peine en fin tissage

     

    Habit pour l’Ame divin,

     

    Sous chaque dol et chagrin

     

    Court un fil de soie et de joie.

     

    Plus est l’enfant que son maillot

     

    Chez l’homme, par monts et par vaux.

     

    On fait l’outil, naissent nos mains,

     

    Un fermier comprend ça très bien.

     

     

     

    Chaque larme d’un œil tombé

     

    Devient un enfant dans l’éternité

     

    Le recueillent des femmes claires

     

    Et le rendent à sa lumière.

     

    Qu’il aboie ou mugisse ou rugisse ou qu’il bêle,

     

    C’est le Flot qui vient battre le rivage du ciel.

     

    L’enfant criant sous le bâton

     

    Inscrit vengeance chez Pluton.

     

    Les loques de pauvre qui flottent au vent

     

    Disloquent les cieux à chaque moment.

     

    Soldat qui prend l’épée et le fusil,

     

    Pour le soleil de l’été paralysie.

     

    Le sou du pauvre a plus de prix

     

    Que tout l’or des côtes d’Afrique.

     

     

     

    Pris des mains du travailleur un seul liard

     

    Achète et vend les terres de l’avare ;

     

    Mais si le vol est d’en haut garanti,

     

    Il vendra et achètera tout ce pays.

     

    Qui rit de la foi d’un enfant

     

    Sera moqué, vieillard, mourant.

     

    Qui enseigne à l’enfant le doute

     

    Hors du tombeau pourri ne trouvera sa route.

     

    Qui respecte la foi de l’enfant,

     

    D’enfer et de mort sera triomphant.

     

    L’enfant a ses jouets, le vieillard sa raisons,

     

    Ce sont les fruits des deux saisons.

     

    Le questionneur assis, avec l’air si malin,

     

    Ignorera quelle est la réponse, sans fin.

     

    Qui répond au doute bavard

     

    Souffle la lumière du savoir.

     

    Le plus fort poison jamais essayé

     

    Vient de César et sa couronne de laurier.

     

    Rien ne défait l’humaine nature

     

    Si bien que le fer des armures.

     

    Quand d’or et de joyaux la charrue s’ornera

     

    L’envie devant les arts de paix s’inclinera.

     

    Enigme, ou chant du grillon

     

    Est au doute un bon répons.

     

    Un pouce pour la fourmi, c’est pour l’aigle une lieue,

     

    Ca prête à rire au philosophe boiteux.

     

    Qui va doutant de ce qu’il voit

     

    Ne croira en ce que tu fais, quoi que ce soit.

     

    Soleil et lune, s’ils entraient jamais en doute,

     

    Ils sortiraient aussitôt de leur route.

     

    En passion tu peux bien faire,

     

    Passion en toi, elle te perd.

     

    Sous licence d’Etat le joueur, la putain,

     

    Pour cette nation bâtissent un destin.

     

    Le cri des filles, de seuil en seuil,

     

    A la vieille Angleterre va tisser son linceul.

     

    Hurrahs et jurons de qui gagne ou perd

     

    Conduisent les funérailles de l’Angleterre.

     

    Chaque soir, chaque matin,

     

    Tels naissent pour le chagrin.

     

    Chaque matin, chaque soir,

     

    Tels pour délices d’espoir.

     

    Tels naissent pour les délices,

     

    Tels pour nuit qui ne finisse.

     

     

     

    Un mensonge tu peux le croire

     

    Tant que tu ne vois pas plus loin que ton regard.

     

    Qui naquit une nuit, pour périr une  nuit

     

    Quand aux rayons du Jour l’âme était endormie.

     

     

     

    Dieu apparaît, Dieu est lumière

     

    Aux âmes ayant en la nuit repaire,

     

    Mais il montre une forme d’homme
    A ceux qui dans le Jour ont leur royaume.

     


    William Blake, in Chansons et mythes

    7
    Samedi 10 Mars 2012 à 16:45

    coucou bon fin de week-end, bisous

    8
    Lundi 12 Mars 2012 à 19:30
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